CINÉMA D’ICI ET D’AILLEURS

tetiere2

Ce Jeudi 05 Avril une douzaine de classes assisteront à ces projections & débat

FILMS DE FICTION

Ces courts-métrages ont été présentés en 2017 au Festival du Cinéma de La Foa, dans
le cadre du concours BNC jeunes talents qui accueille chaque année des productions
scolaires.

LA RENCONTRE – 10mn

Établissement : École François Griscelli
Responsable projet : Katleen Song
Intervenant AV : Olivier Martin

Le court-métrage raconte l’arrivée d’un enfant en situation de handicap dans une école.
Il met en avant les difficultés rencontrées lors de son inclusion dans un groupe scolaire
ordinaire. Là où la barrière de l’handicap moteur et l’absence de la parole peuvent peu
à peu s’effondrer au bénéfice d’une telle rencontre entre deux mondes que sont
l’ordinaire et l’handicap.
Ce film a reçu le Nautile d’argent.

MON HOBIE – 7mn43

Établissement : Lycée Lapérouse
Responsable projet : Pierre Gouarin
Intervenant AV : Frédéric Thollet

Un adolescent entraine un groupe d’amis dans une aventure humaine pour réaliser son
rêve : rénover un petit bateau pour pouvoir naviguer. Un accident va tout remettre en
question.
Ce film a reçu le Nautile de bronze

 

FILM DOCUMENTAIRE, suivi d’une rencontre

LE FAIRE A CHEVAL – 30mn
Un film réalisé par Pierre Quatrefages et Gwenaëlle des Cognets, produit par P4.nc

Lucas a 12 ans, il est autiste «moyen ».
Il parle, et il va à l’école, mais il ne se mélange pas aux autres.
Lucas ne veut pas avoir d’amis. Il est « dans son monde »…
Ses parents l’aiment et l’aident, mais pour Lucas, la vie en société est difficile.
Alice a 21 ans, et elle souffre d’un « retard mental moyen ».
Elle sourit tout le temps, mais Alice n’a aucune confiance en elle.
Du coup, elle a peur de tout, et parfois de tout le monde.
Elle a du mal à trouver du travail, à s’intégrer, à vivre.
Eulalie est une jeune femme de 30 ans qui en a passé quinze dans la rue.
15 ans d’errance, d’alcool et de drogues.
Depuis, Eulalie a presque perdu la vue.
Pour elle, le monde est de plus en plus flou.
Eulalie perd aussi la mémoire.
Pour elle, le monde est de plus en plus compliqué.
Lucas, Alice et Eulalie ont un point commun : Le Cheval.
Lucas, Alice et Eulalie ont un ami : Benjamin, équithérapeute.
Benjamin Bernard est le seul équithérapeute diplômé en Nouvelle Calédonie.
Il ne soigne pas les chevaux mais les gens, grâce au cheval.
En invitant Alice à monter à cheval et à le diriger, séance après séance, elle apprend à
vaincre ses peurs et à se contrôler.
En faisant participer Lucas à des jeux cavaliers par équipe, ce jeune autiste va, au fil
des jours, jouer et partager avec des jeunes de son âge. Jusqu’à s’intégrer
naturellement à un groupe.
Enfin, Eulalie va apprendre à prendre soin de son cheval, à retenir son nom, et va
même le monter.
Du coup, elle va prendre soin d’elle même, redécouvrir l’espace autour d’elle et
l’apprivoiser. Elle va s’amuser.
Tous reprennent confiance et nous le confient.
Tous réapprennent à vivre, mais surtout à mieux vivre.
Le travail de Benjamin, subtil et précis, patient et passionné, porte ses fruits.
Nous avons la chance de l’observer, et avec lui, nous le décryptons.