
Pour souffler ces vingt bougies, l’équipe de Pixels (et assimilés) a rassemblé ses vingt mangas préférés… Et s’est rendu compte, au passage, qu’elle avait elle aussi pris de l’âge – nos mangas chouchous datent un peu, comme nous. Sélection subjective, forcément crève-cœur, et sans ordre de classement.
« Naruto », de Masashi Kishimoto (1999)

Naruto Uzumaki, apprenti ninja de 12 ans, n’abandonne jamais. C’est son « nindo », son mantra. Un entêtement qui, il en est sûr, conduira cet orphelin à devenir le chef ninja de son village, Konoha, pour gagner le respect de tous. Car les habitants le méprisent depuis que l’âme d’un démon renard a été scellée dans son corps de nourrisson.
Plus qu’un hit du shonen nekketsu – manga faisant l’apologie du courage, de la persévérance et de l’héroïsme – Naruto accroche ses lecteurs dès les premières pages à force de facéties, de combats épiques, de stratégies martiales variées et de moments sentimentaux.
Naruto, de Masashi Kishimoto, éditions Kana, traduit par Sylvain Chollet, série en 72 tomes, 6,85 euros le tome. DISPO AU CDI
« La Plaine du Kantô », de Kazuo Kamimura (1976)

On aurait tort de résumer la carrière de Kazuo Kamimura au personnage de Lady Snowblood, dont s’inspira Quentin Tarantino dans Kill Bill, sous les traits de la vengeresse O-Ren Ishii. Le dessinateur, mort en 1986 à l’âge de 45 ans, a façonné une œuvre dense ayant pour toile de fond le Japon de l’après-guerre, écartelé entre le fardeau de la défaite et le boum de la croissance.
Dans la Plaine du Kantô (1976), le lecteur s’attachera à suivre les pas, dans le grand monde, d’un adolescent élevé par son grand-père, à travers sa découverte de la sexualité et des travers du genre humain. Entre les mutations d’un pays et l’émancipation d’un enfant, la métaphore file avec élégance dans ce roman d’apprentissage.La Plaine du Kantô, de Kazuo Kamimura, éditions Kana, traduit par Sylvain Samson, série en 3 tomes, 18 euros le tome.
« Gunnm », de Yukito Kishiro (1990)

Si la prononciation du titre de ce manga diverge chez les Français (on vous laisse choisir la vôtre), tout le monde s’accorde pour en faire une œuvre incontournable du cyberpunk.
Son héroïne, Gally, est une cyborg. Retrouvée dans une décharge et amnésique, elle maîtrise une technique de combat ultra-puissante. Tour à tour chasseuse de prime ou championne de motorball, un sport ultra-violent, ce personnage charismatique s’impose dans un monde cynique, violent et majoritairement masculin. Les scènes d’action délirantes font d’abord l’attrait de ce manga, mais, sur la durée, le récit nous emporte par la quête existentielle de Gally pour affirmer son humanité et retrouver son identité.
Gunnm, de Yukito Kishiro, éditions Glénat, traduit par David Deleule, 9 tomes, 7,60 euros le tome.
« Nausicaä de la Vallée du vent », de Hayao Miyazaki (1982)

Hayao Miyazaki est plus souvent cité dans les classements de films que de mangas. Son statut de génie de l’animation éclipse pourtant injustement cette fresque de science-fiction, publiée entre 1982 et 1994. Si la trame de Nausicaä a fait l’objet d’un anime en 1984, le manga révèle un univers bien plus complexe, épique et passionnant que celui aperçu sur grand écran.
Dans un monde dévasté où la nature est devenue hostile à l’homme, Nausicaä, l’unique héritière du roi de la Vallée du vent, se retrouve prise dans une guerre entre deux empires, les Tolmèques et les Dorks. Pacifiste et à l’écoute de la nature, elle découvre que le conflit menace de briser l’équilibre qui permettait aux humains de survivre.
Nausicaä, de Hayao Miyazaki, éditions Glénat, traduit par Yann Leguin, 7 tomes, 10,75 euros le tome.
« L’Histoire des 3 Adolf », de Osamu Tezuka (1983)

Cette fresque historique et mélodramatique commence à Berlin, lors des JO de 1936, et se termine en Israël en 1983. Dans cette œuvre de la maturité, le « père du manga » Ozamu Tezuka évoque les répercussions des totalitarismes de la seconde guerre mondiale. Il y raconte le destin de deux amis d’enfance qui partagent le même prénom : Adolf. Leur vie est d’abord bouleversée par le nazisme (puisque l’un est un Européen juif ayant rejoint le Japon, et l’autre est Germano-Nippon), puis elle est troublée par de mystérieux documents qui révéleraient les origines juives d’un troisième Adolf, Hitler. En mélangeant réalité historique et pure fiction, Ozamu Tezuka déploie un récit captivant, riche en personnages et en rebondissements.
L’Histoire des 3 Adolf, d’Osamu Tezuka, éditions Delcourt/Tonkam, traduit par Jacques Lalloz, 2 tomes, 29,90 euros le tome.
« Amer Béton », Taiyô Matsumoto (2006)

Placé dans un orphelinat à l’âge de 7 ans, Taiyô Matusmoto est le grand dessinateur de l’enfance vulnérable, thème majeur de son œuvre dont le premier grand jalon s’appelle Amer Béton. Publié entre 1993 et 1994 au Japon, ce récit où l’innocence le dispute à la violence met en scène deux jeunes garçons des rues, Noiro et Blanko, dont le quotidien va se trouver bousculé par un projet de parc d’attraction porté par des yakuzas. Le trait fragile du dessinateur, l’art avec lequel il se place à hauteur d’enfant, composent une fable urbaine au magnétisme inoubliable.
Amer Béton, de Taiyô Matsumoto, éditions Delcourt/Tonkam, traduit par Hiroshi Takahashi, intégrale disponible pour 29,99 euros.
« Nana », d’Ai Yazawa (2000)

« Dis, Nana, tu te souviens de notre rencontre ? » Nous, en tout cas, ne sommes pas près de l’oublier. Cette scène où se découvrent, dans un train en partance pour Tokyo, deux jeunes femmes au même prénom et du même âge, que pourtant tout oppose. La candide enthousiaste et la punk torturée, qui vont nouer une amitié aussi puissante qu’improbable, sur fond de musique rock et d’amours brisées.
Loin des poncifs du shojo – les mangas pour jeunes femmes –, Ai Yazawa met en scène les émotions comme aucune autre mangaka : plus réaliste, plus franche, plus trash (et drôle, parfois), son œuvre bouleverse à chaque chapitre.
Nana, d’Ai Yazawa, éditions Delcourt/Tonkam, traduit par Sae Cibot, 21 tomes (série non terminée, en pause depuis 2009), 6,99 euros le tome. DISPO AU CDI
« Ranma ½ », de Rumiko Takahashi (1987)

L’univers de Ranma Saotome, un adolescent champion des arts martiaux, est complètement sens dessus dessous. De retour d’un voyage initiatique en Chine avec son père, celui-ci se retrouve promis à Akane, la benjamine de la famille Tendo. La cohabitation avec le clan et l’affrontement des autres prétendants serait beaucoup moins loufoque et pénible si notre héros n’était pas frappé d’un maléfice : il se transforme en fille au contact de l’eau.
Dans cette série créée dès 1987, Rumiko Takahashi, pionnière du manga pour ados sacrée Grand prix du festival de BD d’Angoulême en 2019, déploie tout son génie comique et offre une œuvre avec des personnages d’une grande modernité.
Ranma 1/2, de Rumiko Takahashi, éditions Glénat, traduit par Fedoua Lamodière, série en 20 tomes épaissis (contre les 38 originaux), 10,75 euros le tome.
« Death note », de Tsugumi Ohba et Takeshi Obata (2003)

Light Yagami, un brillant lycéen, se retrouve en possession d’un « death note », carnet détenu par les dieux de la mort, et qui condamne quiconque voit son nom inscrit dessus. Le jeune homme décide alors de s’en servir, devient un tueur en série pourchassé par policiers et détectives, menés par L, un génie asocial, alter ego et Némésis de Light.
Ce jeu du chat et de la souris surnaturel et haletant est signé par le scénariste Tsugumi Ohba et le dessinateur Takeshi Obata, probablement l’un des duos les plus brillants du manga des années 2000. Avec en prime une réflexion sur la mort, la justice, la morale et le pouvoir.
Death Note, de Tsugumi Ohba et Takeshi Obata, éditions Kana, traduit par Myloo Ahmet, 13 tomes, 6,85 euros le tome.
« Monster », de Naoki Urasawa (1994)

Dans l’Allemagne des années 1980, un jeune médecin japonais sauve la vie d’un enfant blessé par balle, désobéissant à un ordre direct de son chef qui lui a demandé d’opérer le maire de la ville à la place… La vie de Tenma bascule alors : il perd tout, son travail, sa petite amie. Mais le pire est à venir : quand une série de meurtres atroces commence à faire les gros titres de la presse, il se rend compte que leur auteur ne peut être que l’enfant qu’il a sauvé, et il décide de l’arrêter.
Porté par un suspense haletant, Monster est à la fois un thriller sans temps mort, mais aussi une réflexion percutante sur le bien et le mal, la responsabilité et la folie, et les liens entre les grands évènements de l’histoire et leurs conséquences sur nos vies. Le tout porté par une galerie de personnages gothiques tous plus extraordinaires les uns que les autres.
Monster, de Naoki Urasawa, éditions Kana, traduit par Thibaud Desbief, 8 tomes, 15,90 euros le tome.
« Slam Dunk », de Takehiko Inoue (1990)

« Est-ce que tu aimes le basket ? » Référence en matière de manga de sport, Slam Dunk a très largement contribué à l’essor du ballon orange dans l’archipel nippon depuis son apparition, en 1991. Retraçant l’initiation et le perfectionnement d’Hanamichi Sakuragi, lycéen bagarreur, à ce sport pour plaire à la jolie Haruko, l’œuvre de Takehiko Inoue (Vagabond, Real) détourne une situation classique pour captiver son lectorat puis dériver vers son unique objectif : le basket, rien que le basket.
Au fil des tomes, le dessin de l’auteur s’affine en une véritable ode à ce sport, servie par des personnages attachants. Un manga spectaculaire, à l’image de l’action dont il porte le nom.
Slam Dunk, de Takehiko Inoue, éditions Kana, traduit par Reyda Seddiki, 20 tomes (dans la réédition, 4 déjà parus), 9,90 euros le tome.
« Dragon Ball », d’Akira Toriyama (1984)

Goku, jeune enfant-singe naïf, rencontre Bulma, scientifique adolescente lancée à la recherche de sept boules aux pouvoirs magiques. Imaginé comme une adaptation libre du roman chinois Le voyage en Occident, saupoudrée de scènes d’arts martiaux à la Jackie Chan, Dragon Ballévolue peu à peu en space opera aux dimensions épiques, à la mise en scène débordante d’énergie et à l’imagerie extravagante. Une œuvre polymorphe qui, en dépit d’une certaine pesanteur dans sa seconde partie, a marqué l’histoire industrielle du manga autant que l’imaginaire populaire moderne.
Dragon Ball, d’Akira Toriyama, éditions Glénat, traduit par Fédoua Thalal, 34 tomes, 10,75 euros le tome.
« La Rose de Versailles », de Riyoko Ikeda (1972)

En France, on la connaît aussi comme Lady Oscar, la version animée du manga. Le nom d’une héroïne au charisme indétrônable, prise dans la tempête de la Révolution française, déchirée entre son amitié pour Marie-Antoinette et son sens de la justice. C’est l’histoire, sur trente ans, de ces deux femmes radicalement différentes : la jeune reine joyeuse, naïve mais profondément seule, et Oscar, militaire élevée en homme et habituée à réprimer ses émotions.
Sorti dans les années 1970, ce manga fut un énorme succès, et donna ses lettres de noblesse au shojo – les mangas destinés aux jeunes femmes – en y imposant des personnages complexes et la problématique du genre. Quatre décennies plus tard, on adore toujours cette grande fresque où se mêlent amour et politique, la petite et la grande histoire, servie par des personnages inoubliables.
La Rose de Versailles, de Riyoko Ikeda, éditions Kana, traduit par Misato Raillard, 2 tomes (plus deux recueils d’histoires courtes), 19 euros le tome.
« Beck », de Harold Sakuishi (1999)

Yukio, 14 ans, commence un peu par hasard à apprendre la guitare, et rejoint rapidement un groupe en formation : Beck. De répétitions en concerts, et de sessions studio en tournées, ce manga musical suit bien sûr la carrière du groupe, mais décrit surtout la manière dont Yukio va découvrir l’amour, l’amitié et toutes les difficultés que représente le fait de tout donner pour sa passion…
Sur cette base très classique, Beck parvient à conserver, au long de 34 tomes, toute l’énergie du rock, tout en étant un récit cohérent sur le passage à l’âge adulte. Entouré de musiciens plus âgés que lui, Yukio va en effet devoir rapidement prendre des décisions d’adulte : le refuge qu’il trouve dans la musique est loin d’apporter une réponse à toutes les questions difficiles de l’existence…
Beck, de Harold Sakuishi, éditions Delcourt/Tonkam, traduit par Elodie Lepelletier, 34 tomes, 8,99 euros le tome.
« Love Hina », de Ken Akamatsu (1998)

Keitaro travaille dur pour réussir l’extrêmement difficile concours d’entrée à Todaï, l’université de Tokyo. Il est pourtant loin d’être un étudiant génial, mais il a fait une promesse, il y a bien longtemps, à la petite fille dont il était amoureux : ils se retrouveraient à Todaï. Si seulement il se souvenait de son nom et de son visage… Sans le sou, il trouve refuge et un petit boulot de gérant à la pension Hina, qui appartient à sa grand-mère, sans savoir quand il accepte qu’elle est devenue une pension réservée aux jeunes filles, où l’arrivée d’un homme n’est pas franchement bienvenue.
Mêlant la comédie romantique et la satire sociale, Love Hina forme un subtil cocktail mêlant l’humour et l’amour, sans jamais tomber dans le grand-guignol, grâce à des personnages particulièrement attachants. Récit très japonais sur la pression des concours et des diplômes, il raconte cependant avec brio une histoire universelle : celle de la confrontation à ce que la société attend de nous.
Love Hina, de Ken Akamatsu, éditions Pika, traduit par Anne Mallevay, 14 tomes, 6,95 euros le tome.
« GTO », de Tôru Fujisawa (1997)

C’est l’histoire d’un ex-bosozoku (voyou japonais, membre d’un gang de motards) qui décide de devenir prof du jour au lendemain afin de pouvoir sortir avec des lycéennes. Il fallait du génie ou un brin de folie pour transformer ce pitch en œuvre majeure, et c’est pourtant ce qu’a réussi Tôru Fujisawa. Personnage aussi déjanté qu’attachant, Eikichi Onizuka délivre des leçons de vie au fil de ses cours ô combien atypiques. Avec l’auto-proclamé « Great Teacher Onizuka » (le grand professeur Onizuka), on plonge dans la vie des adolescents japonais. Et on en ressort éclaboussé. Phénomène pop culture, récemment revisité en France par les rappeurs de PNL (et leur titre « Onizuka »), GTO esquive les leçons de morale, et demeure un indémodable shonen.
GTO, de Tôru Fujisawa, éditions Pika, traduit par Vincent Zouzoulkovsky, 25 tomes, 6,95 euros le tome.
« City Hunter », de Tsukasa Hojo (1986)

Il faut nous croire sur parole : City Hunter est une œuvre bien moins ridicule que le souvenir que vous a peut-être laissé Nicky Larson, le titre français de sa version animée. Non seulement le manga de Tsukasa Hojo est à se tordre de rire (même si certaines blagues d’obsédé ont bien mal vieilli), mais ses personnages sont d’une profondeur et d’une gravité insoupçonnées.
Une histoire de garde du corps au grand cœur, assisté d’une jeune femme endeuillée au caractère bien trempé. Un héros fascinant, des aventures bien ficelées, des gags à la chaîne, des personnages secondaires travaillés, un passé mystérieux et une adorable tension amoureuse : on ne s’en lasse pas.
City Hunter, de Tsukasa Hojo, éditions Panini Comics, traduit par Xavière Daumarie, série terminée en 32 tomes, 9,99 euros le tome.
« Akira », de Katsuhiro Otomo (1982)

Tetsuo, souffre-douleur attitré d’une bande de loubards amateurs de moto, est capturé par l’armée japonaise après un accident. Petit à petit, sur fond de manipulations scientifiques et de conspirations d’Etat, il se découvre des pouvoirs télékinésiques de plus en plus puissants, qui le font basculer dans une mégalomanie destructrice. Fresque apocalyptique d’un Tokyo futuriste déchiré par les rivalités et le fanatisme, Akira est une œuvre totale, dont la noirceur profonde, l’envergure vertigineuse et l’esthétique organique gardent trente ans plus tard la même puissance cathartique.
Akira, de Katsuhiro Otomo, éditions Glénat, traduit par Djamel Rabahi, 6 tomes, 14,95 euros le tome.
« Queen Emeraldas », de Leiji Matsumoto (1977)

L’espace. Un jeune garçon brûlant d’aventure et de liberté rêve de construire son vaisseau. Une femme pirate légendaire, à la cicatrice lui barrant le visage, vole à son secours sur des planètes lointaines, lors de situations périlleuses. Elle parcourt l’espace, seule, sur le Queen Emeraldas.
Pas de doute : nous sommes bien dans une œuvre de Leiji Matsmuto, le créateur d’Albator, série à laquelle Queen Emeraldas appartient de loin, et fait quelques clins d’yeux. Mais il s’agit bien d’un univers à part qui se développe dans ces planches. On les picore sans peine, envoûté par la mélancolie et la violence rugueuse de ces destins intersidéraux, immensément poétiques. Des morceaux de bravoure, et une mélancolie douce, portée par les mystères d’Emeraldas.
Queen Emeraldas, de Leiji Matsumoto, éditions Kana, traduit par Frédéric Malet, intégrale (848 pages), 25 euros.
« Hunter X Hunter », de Yoshihiro Togashi (1999)

Dans un univers peuplé d’animaux fantastiques et d’êtres étranges, Gon part en quête de son père, parti un jour sans retour. Pour espérer le retrouver, il lui faut mettre ses pas dans les siens, et devenir hunter, une caste d’aventuriers d’élite recrutés lors d’un implacable concours.
Si le récit de Yoshihiro Togashi suit la progression du jeune homme et son évolution, souvent au fil de combats formateurs – classique du genre –, Hunter X Hunter marque par la profondeur apportée aux quatre principaux personnages, fil rouge de la série, et par l’univers fantastique dévoilé peu à peu. Toujours en cours, le manga est aujourd’hui publié à un rythme disparate, en raison de graves soucis de santé de son auteur.
Hunter X Hunter, de Yoshihiro Togashi, éditions Kana, traduit par Thibaud Desbief, 36 tomes (en cours), 6,85 euros le tome.
- Et plus récemment (tout de même), nous avons aimé :
La minutie et la beauté des dessins de L’Atelier des sorciers (Pika), les péripéties tout public du chat Chi (Glénat), l’épopée haletante de L’Attaque des Titans (Pika), le jeu de stratégie et les retournements de situation de The Promised Neverland (Kazé), le charme baroque d’Innocent (Glénat), le sens de l’humour des héroïnes de Ugly Princess (Akata) et de Princess Jellyfish (Delcourt), la détermination et l’intelligence de celles de Dédale (Doki Doki), la cruauté d’Assassination Classroom (Kana), mais aussi le retour du mangaka Hiroki Endo avec Soft Metal Vampire (Casterman Sakka), le thriller Le Bateau de Thésée (Vega) ou encore la satire sociale de Beastars (Ki-oon).
(Mais on a trouvé le moyen d’oublier Fullmetal Alchemist)
(et Tokyo Babylon)
(et One Piece !)
(et tant d’autres…)
(On se rattrapera pour les 30 ans de Japan Expo, promis.)
Par Frédéric Potet , Michaël Szadkowski , Damien Leloup , William Audureau , Pauline Croquet , Clément Martel , Morgane Tual et Pierre Trouvé
Article paru dans Le Monde : https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/07/06/japan-expo-2019-nos-20-mangas-culte_5486077_4408996.html